La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
Adoptée au siège des Nations Unies à New York le 9 mai 1992 et entrée en vigueur le 21 mars 1994, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été ratifiée par 197 pays (196 États et une organisation régionale d’intégration économique).
Les signataires sont appelés Parties à la convention et l’adhésion est quasi universelle.
Fonctionnement de la CNUCC
L’organe suprême de décision de la CCNUCC est la conférence des parties (COP). Celui-ci est complété par deux organes subsidiaires : l’organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA), l’organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI). Plusieurs groupes de travail ont vu le jour à la suite des COP.
Objectifs et grands axes
La CNUCC est le premier traité international visant à lutter contre le changement climatique et limiter l’augmentation moyenne de la température mondiale. Contenant 26 articles, il fait partie des trois conventions adoptées en 1992 au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro :
- La Convention sur la diversité Biologique (CDB).
- La Convention sur la lutte contre la désertification (CLD).
- La Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques.
Si les pays ayant ratifié la CCNUCC se réunissent annuellement lors des COP, les sommets de la terre sont quant à eux organisés tous les 10 ans depuis 1972.
Le traité détermine trois grands principes :
- le principe de précaution, au nom duquel il faut agir,
- le principe des responsabilités communes mais différenciées (chaque pays ne partage pas la même responsabilité dans la situation)
- le principe du droit au développement.
L’objectif ultime de la convention est « de stabiliser, les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. ».
Afin de pouvoir proposer des solutions pour limiter les changements climatiques, la CCNUCC incite à mieux comprendre ces derniers et trouver un équilibre entre développement économique et protection du patrimoine naturel.
Ainsi, les gouvernements des pays ayant ratifié le traité sont appelés à :
- coopérer pour s’adapter au changement climatique et ses effets ;
- appliquer une politique nationale pour remédier aux émissions de gaz à effet de serre.